Une nouvelle étude révèle les villes canadiennes où les garderies sont les plus et les moins abordables

November 10, 2014

OTTAWA — Le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) a publié aujourd’hui une nouvelle étude qui révèle les villes où les garderies sont les plus abordables et les moins abordables au Canada.

L’étude porte, pour la première fois, sur les frais moyens des garderies non subventionnées dans les 22 villes canadiennes les plus populeuses dans le cas des nourrissons, des tout-petits et des enfants d’âge préscolaire. Elle établit un indice d’accessibilité où l’on compare ces frais au revenu moyen des femmes âgées de 25 à 34 ans dans la ville.

« L’accessibilité des services de garde à l’enfance est un enjeu important non seulement pour les parents, mais aussi pour l’économie canadienne. Lorsqu’ils bénéficient de garderies abordables, comme au Québec, les parents choisissent en forte majorité de travailler », a déclaré David MacDonald.

Voici quelques conclusions de cette étude :

  • Toronto accuse les frais les plus élevés dans les trois catégories d’âges.
  • Brampton est la ville où les garderies sont les moins abordables au Canada, les frais représentant 36 % du revenu de la femme, soit l’équivalent de quatre mois de travail.
  • Toronto, London, Windsor et Surrey suivent Brampton de près en étant relativement inabordables. Dans ces villes, les femmes peuvent s’attendre à voir 34 % ou 35 % de leur revenu annuel absorbé par les frais de garderie.
  • Les politiques du Québec, en raison particulièrement des frais quotidiens peu élevés, ont rendu les coûts de garderie radicalement moins chers pour les parents.
  • La ville la plus abordable est celle de Gatineau, où les frais de garderie représentent jusqu’à 4 % du revenu de la femme, soit deux semaines de travail seulement.
  • Laval, Montréal, Longueuil et Québec sont parmi les villes où les garderies sont les plus abordables au pays, les femmes consacrant entre 5 % et 6 % de leur revenu en frais de garderie, soit l’équivalent d’un mois de travail environ.

Lorsqu’elles fixent les frais directement et qu’elles définissent les règles, les politiques provinciales ont de fortes répercussions sur les frais de garde d’enfants. Le fait que les services de garde à l’enfance sont réglementés signifie que les politiques provinciales auront toujours des répercussions plus importantes sur les frais de garde que les forces du marché.

« Plus des trois quarts des mères qui ont des enfants de moins de six ans font partie de la population active du Canada, a affirmé Martha Friendly. Mais, malgré la forte concentration de mères au travail, le Canada se situe à l’avant-dernier rang des pays de l’OCDE au titre des dépenses gouvernementales en services d’éducation et de garde d’enfants. »

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The Parent Trap : Child Care Fees in Canada’s Big Cities est disponible sur le site Web du CCPA.

Pour en savoir davantage, communiquer avec Kerri-Anne Finn, agente principale des Communications du CCPA, au 613‑563‑1341, poste 306.

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